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Union Générale des
Travailleurs de Côte d'Ivoire
Siege Social
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Processus de sortie de crise
L’UGTCI pour les élections cette année

15 Mar 2009
 

La lenteur du processus de sortie de crise en Côte d’Ivoire, interpelle plus d’un. L’Union générale des travailleurs de Côte d’Ivoire (UGTCI) a donné de la voix le vendredi 14 mars dernier au siège de cette centrale syndicale à Treichville. Ce, lors de la troisième réunion du comité directeur de l’UGTCI. Le secrétaire générale de cette centrale syndicale, François Adé Mensah a déploré le report successif de la tenue des élections en Côte d’Ivoire. « (…) Au-delà des indices, tels la tenue des audiences foraines ; l’identification, l’unicité des caisses de l’Etat, la démobilisation des ex-combattants, l’affirmation du redéploiement de l’Administration dans les zones CNO avec la passation des charges en coures entre les com’zones et le corps préfectoral, le bout du tunnel ne semble pas se dessiner à l’horizon immédiate. Car, la fixation de la date des élections demeure encore hypothétique, a déploré M. Adé Mensah. Indiquant que le processus d’identification et d’enrôlement ont traîné en longueur. Ce, du fait des nombreuses tergiversations selon lui des signataires de l’Accord politique de Ouaga (APO). Le secrétaire général de la plus vieille centrale syndicale, a relevé que l’attitude des acteurs politiques aujourd’hui, ne permet nullement d’entrevoir une issue heureuse dans des détails raisonnables. « Aucune visibilité n’étant possible en ce moment », a fait remarquer Adé Mensah. Avant d’inviter les acteurs politiques, à prendre leur responsabilité. « (…) Et qu’ils arrêtent de nous distraire et fassent en sorte qu’on sorte de cette situation avec des élections. Si d’aventure ils sont capables de le faire qu’ils nous disent », a martelé le secrétaire général de l’UGTCI.
François Adé Mensah a relevé que la situation socio-économique continue de se dégrader. A tel point que les indicateurs de performances enregistrent des niveaux alarmants. M. Adé en veut pour preuve, le taux de croissance économique quasi négatif ; le taux de chômage élevé (44 % de la population active). S’y ajoutent les scandales financiers intempestifs ; l’inflation galopante et la flambée des prix des produits pétroliers et des denrées de grande consommation. « En un mot la mauvaise gouvernance est en passe de devenir la règle en matière de fonctionnement des structures de l’Etat », s’est-il insurgé. Déplorant l’immobilisme des pouvoirs publics face aux problèmes des travailleurs (secteur public et privé). L’UGTCI a également noté que toute sa plate forme revendicative n’est pas encore satisfaite. Il s’agit entre autre du déblocage des salaires des fonctionnaires et agents de l’Etat, revalorisation des allocations familiales de la Fonction publique, réajustement des salaires du secteur privé. A cela s’ajouter la revalorisation du salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) et la baisse du prix des denrées de grande consommation. Toutefois, la plus vieille centrale s’est réjouie de l’augmentation des indemnités de transport dans le secteur privé et public. L’UGTCI compte aujourd’hui 24 syndicats de la Fonction publique, 130 syndicats du secteur privé et 03 syndicats du secteur informel. Soit un total de 150.562 membres.

 

Anzoumana Cissé

 
 
 
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